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Le présent ouvrage met en évidence la pratique des acteurs des réformes en Afrique, qui communiquent plus intensément avec l'étranger et moins avec les populations de leur pays. Ainsi, l'auteur pointe avec dextérité le fondement des échecs des réformes décentralisatrices en Afrique. Le Niger semble parfaitement s'inscrire dans la catégorie des pays où le déficit de concertation et de dialogue social a fait que les réformes sont demeurées inadaptées et bureaucratiques, les fonctionnaires et autres experts ayant toujours constitué les interprètes des idées venues d'ailleurs.

Aussi, la recherche effrénée d'une architecture du système local amène à se référer à des construits institutionnels, surtout ceux produits dans des contextes de grandes démocraties, comme la France, qui sont supposées combiner à la fois légitimité, efficacité et identité.

La culture contemporaine des institutions nigériennes au niveau régional et local a été scrutée avec un oeil de professionnel, empruntant des outils de la science politique, afin de faire la part de ce qui s'apparente à des emprunts.

La démarche de l'auteur procède de la mise en situation d'analyse des textes fondamentaux sur les collectivités territoriales nigériennes et françaises. Il relève les ressemblances dans les deux contextes, afin de cerner les apports du système français dans la production des réformes décentralisatrices au Niger.

Niger, une décentralisation importée : une comparaison avec la France

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